Bilan pour les élèves qui sont passés à l'oral.

A Verdun en Février 1916, la guerre des tranchées qui fait rage, est d’une violence extrême. Les soldats engagés se comptent par milliers dans les deux camps. 

C'est une bataille d'une violence extrême car les bombardements et l’utilisation d’armes puissantes (mortiers, obus, gaz et liquides enflammés) qui ravagent les paysages. Les soldats en première ligne sont en permanence sous le feu des batteries. Le bruit incessant des armes, les corps mutilés et souvent décomposés de leurs camarades sont leur quotidien. Les tranchées sont très mal aménagées,  les soldats sont au contact de la boue, du froid. Cela s'explique par la rapidité avec laquelle elles doivent être creusées  pour en faire de nouvelles. Ce sont des conditions terribles pour les soldats. 

Les témoignages des poilus écrivant à leur familles ou tenant des journaux de guerre nous racontent que la vie des soldats dans les tranchées est très difficile; le manque d'hygiène, les maladies, le manque de nourriture, l'éloignement des familles, sont des exemples de difficultés rencontrées. 

La bataille de Verdun a un bilan désastreux, on compte 163 000 soldats français morts, le double de soldats blessés. 

Cette violence à des conséquences importantes sur le moral des troupes, c’est un traumatisme. Cette bataille est bien un exemple de violence extrême vécue par les soldats.